possède une sœur ainée qu'elle affectionne énormément × durant ses premières années d'existence : sa grand-mère maternelle était une doyenne du circuit mondain de Brisbane et présidait les comités de charité les plus prestigieux de la ville et des environs × fut inscrite à de nombreux concours de petites miss avant d'être en âge de protester (et terminant toujours dans les trois premières) × le sexe a ponctué l'adolescence de Joana entre quinze et seize ans × quoique rebelle, elle n'a jamais touché aux drogues dures et ne s'y intéresse pas ; à l'opposé des bouteilles d'alcool toutefois × aime le dessin et la photographie mais estime encore manquer de technique en ce qui concerne la première forme d'art ; perfectionniste elle ne montre pas ses croquis et souvent les chiffonne avant qu'on ne puisse s'en rendre compte × c'est une très belle femme, pas besoin de s'étendre sur le sujet, aucun homme normalement constitué ne se refuserait à elle × sait dire non mais ne dit jamais NON × ne regarde jamais la télévision × sait faire preuve d'une grande souplesse × elle utilise les jurons comme mots de transition dans ses phrases × aime les surprises, elle déteste la routine et la monotonie × préfère les types particulièrement violents, ça l'emmerde de devoir mettre du piquant dans les relations par elle-même sans jamais que l'autre ne se bouge × en général les mecs ne durent qu'une nuit/journée sauf s'ils retiennent son attention × est tactile mais pas câline pour un sou × est très maline et sait vite cerner les gens malgré ses airs de poupée fragile sans l'être du tout × est très féminine × adore le patinage artistique × ne supporte pas vraiment d'être dans un moule précis × déteste les règles et l'autorité en général × ne collectionne pas les amis mais les aventures × est experte dans le domaine de la manipulation × s'emploie à ne pas dévoiler aisément ses sentiments même si jalousie et possessivité émergent souvent de ses gestes lorsque l'on s'approche de ce qu'elle considère être à elle × n'apprécie pas qu'on puisse encore la considérer comme une gamine × réagit très mal face aux ultimatums × a déjà largué un mec le jour de la Saint-Valentin × est très soucieuse de son apparence × déteste qu'on flatte son ego juste pour pouvoir la baiser, elle n'est pas dupe × les trois quarts du temps, elle joue la comédie avec les personnes autour d'elle × est accroc au café, le Starbucks est son meilleur ami (après l'argent, of course) × sait se servir de son corps, autant dans le sexe que dans une agression, ayant certes une bombe lacrymogène souvent sur elle mais également quelques techniques pour fracasser des cojones × elle n'a pas de voiture, n'ayant même pas le permis ; inutile dans sa situation, il y a toujours une âme charitable pour l'emmener où elle veut × même si elle baigne dans la luxure et la débauche, elle n'est jamais contre un tant soi peu d'attention autre que coups de reins, ne l'avouant pas mais ayant facilement du rouge aux joues lorsque l'on la considère autrement que comme une poupée sexuelle × ses projets, à long terme, sont identiques à ceux sur le court : vivre sa vie en engrangeant de l'argent, du respect et des orgasmes × convoite de pouvoir prendre des vacances et errer durant une semaine ou deux sur une plage à Miami, aimant le soleil chaud × ses yeux sont presque aussi efficaces que ses cuisses/seins, elle a piégé plus d'un homme en soutenant un regard × est une passionnée de littérature, lisant souvent et s'évadant dans d'autres vies, d'autres situations

« Sexual symbol »
« Punaise mais la fille, elle se rend vraiment pas compte que son corps est un appel au viol. Tu vois, ses tenues courtes et moulantes et bien obligé tu penses à ses formes en dessous. Puis en plus, sa poitrine ça donne envie de la malmener sévère… Han et ses fesses ! Mon dieu, qu’est-ce qu’elle est bonne ; mais qu’est-ce qu’elle est bonne : ça donne envie de glisser les doigts et […] » « Ta gueule ! » siffle un gars envers un autre qui commence à gonfler tout le monde en bavant sur la plastique d’une poupée blonde –se trouvant être elle- et ignorant qu'elle peut visiblement distinguer de façon nette leur conversation. « Mais mec, c’est quoi ton problème ? C’est une vraie déesse, j’te jure. » Le type lève sa main en guise de stop. « Cette Joana dont tu parles depuis tout à l’heure, j’ai le regret de t’annoncer que c’est la gonzesse d'Esteban et qu’il ne supporte pas les connards qui bavent de trop près sur sa lady… du moins entre potes, on ne se les prête pas que ce soit clair. Et la seconde chose, elle est juste derrière toi. Bonsoir chérie ! » « Bonsoir. Il me faudra plus que quelques doigts pour que je prenne ce que l'on nomme plaisir. » Ils lui lancent tous un regard noir et elle ne sait limite plus où se mettre, juste chercher son copain du regard et se barrer avec lui. « Tu es vulgaire, pour une fille sensée être bien. Et il a de la chance ! Il est en haut parce que […] » Nouvelle coupure. « Parce qu’il a mal au crâne et qu’il voulait marquer une pause. » Elle a bien compris ce qu’il fout, il se tire un coup facile. « Là, tu t’enfonces, tu l’enfonce. N’y vois rien de pervers hein ! » C’est bon qu’ils ne se fatiguent pas seulement il lui faut un nouveau plan pour combler le manque qui commence à subvenir. « Écoutez, j’avais juste un service à lui demander, s’il redescend, dites-lui qu’il me retrouvera au bar. Ça va me calmer un peu ! » Voilà déjà quelques semaines qu'elle sort avec lui, probablement près d’un mois. A force d’acharnement, le beau gosse a même eu sa virginité mais plus il lui en donne niveau sexe, plus son corps le réclame. Ses pas lourds la mènent à une énième vodka : elle roule ses attributs en marchant, se fiche des remarques et des commentaires. Installée au bar, elle passe commande et tapote le comptoir de ses doigts en songeant au passé, au premier verre. Enfin sans compter les fois où petite elle finissait les fonds de tout le monde lors de grands événements bien sûr. Le liquide la parcoure et brûle à peine sa gorge, elle commence vraiment à savoir tenir la boisson. Limite comme un homme ou une bonne vivante, pourtant  elle est encore bien jeune. Son regard se porte à l’étage mais ses poings se serrent à l’idée de l’imaginer en pleine action… sans elle, ses ongles vont même jusqu’à s’enfoncer dans la paume de ses mains et elle réprime sa douleur. Elle voudrait aller casser la gueule de la pétasse qu’il s’envoie sauf qu’ils sont libres et qu’il saurait à quel point elle tient déjà à lui. Or, il est bien trop tôt et parler de relation au sens pur du terme. Non merci, jamais elle prendrait un tel risque pour s'éloigner l’un de l’autre. Le salopard regagne sa surface d’observation, personne ne l’agrippe. Elle n’aime pas le sourire qu’il affiche, pas cette fois et leurs fréquentations lui font savoir qu'elle se trouve plus loin. Il se pointe droit devant, elle ne dit rien. Elle se lève spontanément et lui arrache un baiser impulsif. « On y va… » C’est tout ce qu'elle prononce.