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i'm a liar with a big nose Bobards : 10 Inscription : 15/12/2014
| Lun 15 Déc - 21:30 | |
| Stasya Ivanievna Je sentais le sang de la colère, mon bon sang noir, déferler dans mes veines et chanter à mes oreilles. | nom & prénom: Ivanievna, Stasya. âge: la vingtaine. métier: saltimbanque, violoniste fauchée. origines: russes. statut social: célibataire. avatar choisi: Camille Rowe. groupe: Mytho-man. cinq traits de caractères: sarcastique, silencieuse, manipulatrice, violente, instable, insaisissable, vulnérable, calculatrice, destructrice, orgueilleuse, créative, brutale, vraie. crédit gif/avatar: Boris Vian, Ivan Aivazovsky, Marguerite Duras, Anne-Marie Zilberman, Sacha Sperling. |
a little more about you Stasya, elle a eu une sale vie avant de débarquer en Australie. Elle a cruellement manqué d'éducation. Elle a erré comme une pauvre âme à Saint-Pétersbourg avec des gens paumés, des vrais, des torturés, qu'elle connaissait à peine. × Si elle ne devait garder qu'un bouquin, elle choisirait un Irvine Welsh, parce qu'il a la violence gratuite et la rage outrancière. × Elle a une écriture illisible et rature sans cesse. × Être violoniste, c'est un métier de passion, c'est un besoin, mais elle aurait très bien pu être fleuriste, pompiste de nuit, ou caissière. × Stasya, elle s'en fout de tout. Elle se fout du chien qui pisse dans sa rue, de la gamine trop maquillée, hissée sur des talons de douze, de savoir si le trou dans le cœur, là, juste à gauche, est réel. Stasya se fout de tout. × Elle a besoin de liberté pour se sentir vivante, de vitesse, d'adrénaline, de douleur bariolée. Elle a besoin de Gabriel et ses mots sales, Gabriel et ses mains insolentes. × Elle a eu une seule amie, que ce petit con de Gabriel a fini par baiser à l'arrière d'une bagnole, ou dans des chiottes de boîte, elle en sait trop rien et elle s'en fout, encore une fois. Elle n'arrive même pas à lui vouloir, à cette traînée, parce qu'elle sait ce que ça fait, elle sait ce que c'est de désirer Bates. × Elle est incapable de faire la paix avec elle-même, tiraillée entre les horizons, mi-colorée, mi-fanée, Stasya vacille. × Elle est nulle pour faire de grandes et belles phrases, la plupart du temps, elle s'exprime à demi-mots. × elle ne comprend rien à la beauté de la vie. derrière l'écran Loane, vingt ans, je suis pas très très originale comme fille, j'aime la raclette et le chocolat, les films d'Emir Kusturica, et Six feet under. Le forum a l'air cool, vous avez l'air cool, et le scénario est fabuleux.
Dernière édition par Stasya Ivanievna le Dim 21 Déc - 22:52, édité 5 fois |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 10 Inscription : 15/12/2014
| Lun 15 Déc - 21:30 | |
| this is my life mes illusions donnent sur la cour A une dizaine de mètres du sol, funambule brisée noctambule colorée ses pieds nus dansent sur la balustrade délabrée. Elle a vagabondé dans la nuit sale, un croissant de lune planqué au creux des reins, son ombre a dégouliné sur le bitume amer, elle l'a taché de son encre noire, noire comme le désespoir, et elle erré. Elle a fermé les yeux, assez longtemps pour souffler l'infini, les joues hissées vers les fleurs du ciel - assez longtemps pour avoir les lèvres collées au goulot d'une bouteille pleine de pleurs salés et de bonheur sucré - IVRE.
Les cheveux ébouriffés et l'âme dépareillée. Elle avait des cailloux dans le cœur, Stasya. Et dans les décombres, au-delà de sa propre amertume, elle entendait les gémissements, les plaintes, les hurlements des esprits décharnés, des femmes esseulées, déchirées, qui offraient leur nudité à la nuit. Elle embrassait de ses lèvres rouge sang l'incongruité de son exhibition, et se perdait dans cet enchevêtrement de corps disproportionnés, condamnés à la sordidité. Rescapée d'entre l'espoir et le désespoir, Stasya dansait, pieds nus, sur les débris d'une vie bousillée, et de ses mains sanguinolentes, elle venait caresser le corps de Gabriel, aussi abîmé que le sien. Elle tuerait pour s'évaporer dans un clair-obscur, Stasya, étrange fillette des limbes solitaires, observait tendrement la décadence de ses amours défuntes. Ses yeux délavés, naufragés de l'Humanité et ses fléaux, pleuraient silencieusement une vie ensanglantée. Petite ingénue agrippée à la fragilité de l'enfance, déjà embrumée de tristesse, elle s'éprenait de la mocheté contemporaine, celle-là même qui l'avait arrachée à la maison bleue perchée sur la colline.
De ses mains éraflées elle effleurait sa peau striée par les entailles, profondes comme l'âme, agonisant dans une étrange contemplation de ses vestiges pourpres. Les effluves amères de la solitude des damnés étaient partout, du replis de ses poignets meurtris aux murs tâchés par la lascivité de ses hôtes, et s'entremêlaient, tourbillonnaient dans le taudis du 89 Statenborough Street. Elle respirait la douleur de cet étrange havre de paix autrefois peuplé par les mélancoliques, les immoraux, les éplorés, elle vivait la déchéance des impurs à la silhouette cassée mais jamais ne comprendrait leurs mots martyrs jetés à son visage, leurs maux qui s'étaient épuisés du bout de ses seins au creux de ses reins.▓ - C’est bon ? T’as fini ? Toi aussi tu m’as manqué salope. Ébauche éphémère. Réalité abstenue, ombre absolue. Dans la surface rigide du fantasme, elle grave l'instant. Aux innombrables envies s'est soustraite la raison. C'est sous les myriades de pensées irisées qu'elle s'est dissimulée pour la duper. L'impudicité, la corrosive. Les chairs consumées, Stasya dépérit. Ne restent que les débris d'une passion bâclée, d'une affection insensée. Au bord de ses lèvres, danse une divine incompréhension. Les points d'interrogation se mêlent aux points d'exclamation. Le chaos des émotions.
Stasya, petite valseuse des crépuscules dorés, parfois adoucis par des nuits gabrielesques, réfrénait une piètre ardeur, et son visage à la beauté trempée de pluie, un rien éclipsée par l'écarlate rancœur d'un 'après l'amour' foiré, hurlait sa garce de vie. De son corps dépouillé elle enserrait Gabriel et sa décadence, l'impudence au coin de la paupière, en son âme elle apercevait les failles meurtrières. Son dernier soupir se perdit dans les draps froissés, Ô sinistre ballerine des bas fonds australiens.
- T'as aimé la baiser, hein ? Du sang dans les mots. Elle sourit de travers parce que y'a que ça qu'elle sait faire. Elle lui dit approche et leurs souffles s'entremêlent dans l'obscurité. Ce soir, tout se casse un peu la gueule. Ça l'énerve d'être un joli bordel, elle elle veut la liberté, la légèreté, elle en a marre de l'odeur de goudron mouillé qui s'échappe de mon cœur à chaque fois qu'elle l'aperçoit.Gabriel ? Dis, Gabriel ? Tu m'entends t'aimer ?
Dernière édition par Stasya Ivanievna le Dim 21 Déc - 21:04, édité 2 fois |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 179 Inscription : 14/12/2014
| Lun 15 Déc - 21:32 | |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 271 Inscription : 14/12/2014
| Lun 15 Déc - 21:34 | |
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a fucking temptation Bobards : 673 Inscription : 01/12/2014
| Lun 15 Déc - 21:38 | |
| Le scena de la mort Bienvenue ma belle, hésite pas si t'as besoin |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 119 Inscription : 14/12/2014
| Mar 16 Déc - 0:35 | |
| Bienvenue toi Très bon choix de scénario |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 10 Inscription : 15/12/2014
| Ven 19 Déc - 15:06 | |
| Merci. Vous êtes beaux! |
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a fucking temptation Bobards : 673 Inscription : 01/12/2014
| Dim 21 Déc - 13:08 | |
| Le délai pour ta fiche se termine demain. Tu as besoin de plus de temps ? |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 10 Inscription : 15/12/2014
| Dim 21 Déc - 21:08 | |
| Ça ira (je pense) j'ai presque terminé ma fiche. Merci! |
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i'm a liar with a big nose Bobards : 179 Inscription : 14/12/2014
| Dim 21 Déc - 23:06 | |
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a fucking temptation Bobards : 673 Inscription : 01/12/2014
| Dim 21 Déc - 23:07 | |
| Et bien si c'est bon pour toi, c'est bon pour moi. Tu es validée, blondie |
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